![[Novosibirsk] Une soirée comme une autre...ou presque. Empty](https://2img.net/i/empty.gif)
Jay Kalina Ven 30 Sep - 19:08C'était un Vendredi comme un autre, la semaine avait été calme et c'était déroulée sans encombre pour Jay, qui, en ce moment, travaillait dans une librairie du coin de 8h à 17h30.
Au début, Ivan le gérant avait rechigné à l'embaucher, même pour quelques mois : « Pas besoin ! » qu'il disait, au grand dam de la demoiselle de qui le compte en banque s'amenuisait progressivement. Mais néanmoins il avait bien fini par revenir sur sa parole lorsque pour la 15eme fois, ce petit bout de femme au visage enfantin était venue demander du boulot. Aussi n'avait-il pas eu le cœur de refuser une fois encore, pour le bonheur d'une certaine personne.
Bien que fort satisfaite de sa réussite d'embauche qui avait renfloué les caisses, et qui remontait maintenant à plus d'un mois, Jay n'avait pas oublié de sortir occasionnellement les clébards de sa sorcière de concierge. Histoire de se faire bien voir de la vieille dame, qu'elle soit plus... encline à fermer les yeux quand le loyer du mois tardait à venir...
Ce jour faisait partit de l'un de ces jours - ou soir plutôt, durant lequel Jay avait pour habitude d'arracher les toutous à leur sévère mémère. La jeune femme aimait bien les chiens, ceux là particulièrement d'ailleurs, et elle trouvait injuste et malheureux qu'ils aient à supporter leur affreuse maîtresse acariâtre tout au long de la journée. C'était donc avec un plaisir manifeste qu'elle s'acquittait de sa tâche bonus, éprouvant une certaine fierté à sauver ainsi ces animaux de leur triste quotidien !
Bref, qui aurait pu prédire que cette soirée allait avoir quoi que ce soit de particulier ?
Ce n'était pas que Kalina n'aimait pas les évènements surprenants, au contraire, pour quelqu'un comme elle qui était presque tout le temps à l'affût du moindre petit détail incongru, cela allait valoir le 'coup'.
Sur le seuil de la porte en bas du vieil immeuble, Jay soufflait dans ses petites mains avec énergie pour leur donner un peu de chaleur. Dehors le temps était d'un gris glacial et pollué : un vrai petit paradis, songea-t-elle. Déjà elle regrettait de n'avoir pas prit un vêtement plus chaud que sa simple veste en cuir, mais il était déjà suffisamment tard à son goût pour faire marche arrière.
Tandis que sagement assis auprès de leur sauveuse, les trois chiens la queue frétillante d'impatience, attendaient; Kalina leur laisses coincés entre les genoux, vérifiait une dernière fois son bonnet et son écharpe, que celle-ci ne laisse pas filtrer l'air. C'était là son petit rituel avant de s'engouffrer à l'extérieur par un temps peu clément. Puis c'est ce qu'elle finit par faire, franchissant le seuil, à peine eut-elle posé les pieds sur la dernière marche la séparant du trottoir, qu'une violente bourrasque manqua de la faire vaciller. Quant aux chiens, ceux-ci n'attendaient que ce signal pour se mettre à tirer leur laisse avec force et excitation. La rudesse du mouvement laissa échapper un petit cri de surprise à Jay, qui bien vite ne put s'empêcher de sourire avant de suivre les chiens en courant.
Grisée par le rythme de sa course, la sprinteuse finit par s'arrêter 10 minutes plus tard, le souffle court et les joues rougies de la même manière que son petit nez par l'effort et le froid.
« Du calme petits démons ! Sinon vous allez devoir trainer mon corps jusqu'à la maison en retour. »
Comme comprenant les paroles de la jeune femme, les intéressés en profitèrent tour à tour pour manifester leur joie en se tortillant comme des beaux diables à ses pieds, manquant l'enrouler de leur laisses. Ne pouvant résister, Jay se pencha en riant pour caresser ces animaux si attachant.
Mais la promenade ne devait pas s'arrêter là, même si la nuit tombait, Kalina n'était pas inquiète, elle se sentait tout à fait apte à repousser l'assaut de quelques assaillants grâce à quelque unes de ses prises.
Même si l'occasion ne s'était présenté qu'une seule et unique fois, et que la personne s'était en réalité trouvé être un jeune homme pas très futé qui n'avait pas demandé son reste avant de prendre la fuite...elle n'avait pas peur.
La seule chose qui aurait pu la faire rentrer plus tôt chez elle, c'était le sommeil qu'elle ressentait et qui s'était abattu sur elle sans crier gare...
Néanmoins, un pâté d'immeuble de plus ou de moins...cela ne faisait pas grande différence. Jay reprit donc sa marche en chantonnant des airs de musique de son ancien groupe. Après une bonne demi-heure de marche supplémentaire, les chiens eux-même s'étaient avoués vaincu et marchaient désormais molassonnement aux côtés de la demoiselle.
Le cliquetis d'un zipo brisait seul le silence de la nuit dans la main libre de Jay, celle-ci jouait distraitement avec depuis qu'ils avaient entamé le chemin du retour. Elle n'aurait trop sus dire pour quelle raison elle adorait se briquet, et pour cause, il n'y en avait aucune. Elle l'avait trouvé par terre un jour comme celui-ci, l'avait trouvé joli puis ramassé...dé lors il n'avait plus quitté ses poches.
C'est alors qu'un bâillement enormissime se fit sentir, dans sa hâte la jeune femme remit son zipo dans sa poche sur le son final du cliquetis métallique, pour ensuite porter la main à sa bouche...
Et puis...
Le coup partit de nulle part, frappa comme la foudre sur sa tête. Si elle n'avait pas été si fatiguée, Jay aurait certainement remarqué que des ombres se faufilaient derrière elle depuis qu'elle avait quitté l'immeuble. C'était vraiment la faute à pas d'chance !
Bizarrement sa dernière pensée avant le noir total fut pour le regretté et délicieux repas qu'elle se serait engloutit si elle avait pu rentrer chez elle ce soir là...rah...
Au début, Ivan le gérant avait rechigné à l'embaucher, même pour quelques mois : « Pas besoin ! » qu'il disait, au grand dam de la demoiselle de qui le compte en banque s'amenuisait progressivement. Mais néanmoins il avait bien fini par revenir sur sa parole lorsque pour la 15eme fois, ce petit bout de femme au visage enfantin était venue demander du boulot. Aussi n'avait-il pas eu le cœur de refuser une fois encore, pour le bonheur d'une certaine personne.
Bien que fort satisfaite de sa réussite d'embauche qui avait renfloué les caisses, et qui remontait maintenant à plus d'un mois, Jay n'avait pas oublié de sortir occasionnellement les clébards de sa sorcière de concierge. Histoire de se faire bien voir de la vieille dame, qu'elle soit plus... encline à fermer les yeux quand le loyer du mois tardait à venir...
Ce jour faisait partit de l'un de ces jours - ou soir plutôt, durant lequel Jay avait pour habitude d'arracher les toutous à leur sévère mémère. La jeune femme aimait bien les chiens, ceux là particulièrement d'ailleurs, et elle trouvait injuste et malheureux qu'ils aient à supporter leur affreuse maîtresse acariâtre tout au long de la journée. C'était donc avec un plaisir manifeste qu'elle s'acquittait de sa tâche bonus, éprouvant une certaine fierté à sauver ainsi ces animaux de leur triste quotidien !
Bref, qui aurait pu prédire que cette soirée allait avoir quoi que ce soit de particulier ?
Ce n'était pas que Kalina n'aimait pas les évènements surprenants, au contraire, pour quelqu'un comme elle qui était presque tout le temps à l'affût du moindre petit détail incongru, cela allait valoir le 'coup'.
Sur le seuil de la porte en bas du vieil immeuble, Jay soufflait dans ses petites mains avec énergie pour leur donner un peu de chaleur. Dehors le temps était d'un gris glacial et pollué : un vrai petit paradis, songea-t-elle. Déjà elle regrettait de n'avoir pas prit un vêtement plus chaud que sa simple veste en cuir, mais il était déjà suffisamment tard à son goût pour faire marche arrière.
Tandis que sagement assis auprès de leur sauveuse, les trois chiens la queue frétillante d'impatience, attendaient; Kalina leur laisses coincés entre les genoux, vérifiait une dernière fois son bonnet et son écharpe, que celle-ci ne laisse pas filtrer l'air. C'était là son petit rituel avant de s'engouffrer à l'extérieur par un temps peu clément. Puis c'est ce qu'elle finit par faire, franchissant le seuil, à peine eut-elle posé les pieds sur la dernière marche la séparant du trottoir, qu'une violente bourrasque manqua de la faire vaciller. Quant aux chiens, ceux-ci n'attendaient que ce signal pour se mettre à tirer leur laisse avec force et excitation. La rudesse du mouvement laissa échapper un petit cri de surprise à Jay, qui bien vite ne put s'empêcher de sourire avant de suivre les chiens en courant.
Grisée par le rythme de sa course, la sprinteuse finit par s'arrêter 10 minutes plus tard, le souffle court et les joues rougies de la même manière que son petit nez par l'effort et le froid.
« Du calme petits démons ! Sinon vous allez devoir trainer mon corps jusqu'à la maison en retour. »
Comme comprenant les paroles de la jeune femme, les intéressés en profitèrent tour à tour pour manifester leur joie en se tortillant comme des beaux diables à ses pieds, manquant l'enrouler de leur laisses. Ne pouvant résister, Jay se pencha en riant pour caresser ces animaux si attachant.
Mais la promenade ne devait pas s'arrêter là, même si la nuit tombait, Kalina n'était pas inquiète, elle se sentait tout à fait apte à repousser l'assaut de quelques assaillants grâce à quelque unes de ses prises.
Même si l'occasion ne s'était présenté qu'une seule et unique fois, et que la personne s'était en réalité trouvé être un jeune homme pas très futé qui n'avait pas demandé son reste avant de prendre la fuite...elle n'avait pas peur.
La seule chose qui aurait pu la faire rentrer plus tôt chez elle, c'était le sommeil qu'elle ressentait et qui s'était abattu sur elle sans crier gare...
Néanmoins, un pâté d'immeuble de plus ou de moins...cela ne faisait pas grande différence. Jay reprit donc sa marche en chantonnant des airs de musique de son ancien groupe. Après une bonne demi-heure de marche supplémentaire, les chiens eux-même s'étaient avoués vaincu et marchaient désormais molassonnement aux côtés de la demoiselle.
Le cliquetis d'un zipo brisait seul le silence de la nuit dans la main libre de Jay, celle-ci jouait distraitement avec depuis qu'ils avaient entamé le chemin du retour. Elle n'aurait trop sus dire pour quelle raison elle adorait se briquet, et pour cause, il n'y en avait aucune. Elle l'avait trouvé par terre un jour comme celui-ci, l'avait trouvé joli puis ramassé...dé lors il n'avait plus quitté ses poches.
C'est alors qu'un bâillement enormissime se fit sentir, dans sa hâte la jeune femme remit son zipo dans sa poche sur le son final du cliquetis métallique, pour ensuite porter la main à sa bouche...
Et puis...
Le coup partit de nulle part, frappa comme la foudre sur sa tête. Si elle n'avait pas été si fatiguée, Jay aurait certainement remarqué que des ombres se faufilaient derrière elle depuis qu'elle avait quitté l'immeuble. C'était vraiment la faute à pas d'chance !
Bizarrement sa dernière pensée avant le noir total fut pour le regretté et délicieux repas qu'elle se serait engloutit si elle avait pu rentrer chez elle ce soir là...rah...
