![[New Delhi] Petite course sans fin Empty](https://2img.net/i/empty.gif)
Amshul Tandraya Ven 30 Sep - 19:34Le jeune indien baille longuement. Au dehors, la gargantuesque cité s'éveille avec lui, la circulation repasse de moyenne à infernale, le soleil darde à travers les bâtiments pour se montrer aux fenêtres de son appartement. Une nouvelle journée commence...
Se redressant dans le lit, il se sent, immédiatement, agrippé par les épaules, un éclat de rire cristallins se fait entendre, Amshul se laisse faire, retombant sur le matelas basse qualité.
"Monsieur Tandraya tenterait-il d'échapper à son câlin du matin ?
Esquissant un large sourire, le jeune homme tourne le regard vers sa compagne qui, non contente de lui lancer une question dont elle connait la réponse, monte à cheval sur celui-ci, s'appuyant sur son torse.
- Mademoiselle Tandria aurait-elle peur de voir son mari lui filer entre les doigts ? C'est pas beau le doute...
Lentement, Amshul se redressa, en s'aidant de ses coudes. Puis il se colla à sa femme, étreignant son corps nu contre le sien avant de déposer un baiser sur son buste. Dans le même temps temps, il sentit une main fine traverser sa chevelure, lui ébouriffer les cheveux, pour finir dans sa nuque, en une douce caresse. Elle lui griffa légèrement la peau, il redressa alors le visage, et leurs lèvres se lièrent.
Lentement, leurs langues se rencontrèrent, se provoquèrent l'une l'autre, s'agitant frénétiquement pour se repousser, chacune à leur tours, dans leurs bouches respectives. De longues minutes se déroulèrent ainsi, le rituel matinal de deux amoureux libres et bien ensembles.
- Je t'aime Amshul.
- Moi aussi je t'aime Radhika.
La jeune indienne sourit, puis se leva du lit, s'en allant doucement vers leur petite sale d'eau en exhibant ses délicieuses formes au regard de Amshul. Celui-ci se décida ensuite à se lever, s'étirant longuement avant d'enfiler un sous-vêtement. C'était un samedi comme un autre, paisible, sans histoire...
Le jeune homme quitta la chambre, allant dans la minuscule cuisine pour faire chauffer un peu d'eau et sortir deux sachets de thé. Pendant que l'eau chauffait doucement, il se tourna vers une la seconde issue de la cuisine, et en ouvrit la porte, débouchant sur un petit balcon.
Deux pas, et le voila appuyé sur une large rambarde. De là, il put observer les nombreux bâtiment aux alentours, saluant d'autres jeunes gens comme lui, d'un grand signe de main. Qu'il est plaisant d'habiter dans des logements remplis d'étudiants...
Après quelques instants, il finit par revenir dans la cuisine, passant sa main au dessus de l'eau qui allait commencer à bouillir avant de couper l'alimentation de la plaque chauffantes. Il dégaina alors deux tasses et les remplit d'eau, avant d'y plonger les sachets de thé pour les laisser infuser.
Lorsque sa compagne arriva, habillée, en train de sécher ses longs et magnifiques cheveux, il était en train de remuer le contenu de sa tasse avec une cuillère. Il lui adressa un gentil sourire et ôta la cuillère avant de tremper ses lèvres dans l'infusion brulante.
L'indienne regarda sa tasse, puis s'en alla ouvrir le frigo pour en sortir du lait, lait qu'elle vida dans sa tasse étant donné le peu de quantité qu'il en restait.
- Il va falloir faire quelques courses la. Un week-end sans lait pour mon thé, c'est un mauvais week-end.
Le jeune homme sourit, puis jeta un coup d’œil à la vieille horloge qui pendait au mur. Il but une longue gorgée de son thé avant de répondre :
- Ne t'en fait pas. Je dois aller chercher ma paye, je n'aurais qu'à en profiter pour faire le plein.
Un sourire fut échangé, puis un baiser. Amshul vida prestement sa tasse, puis s'en alla dans la salle de bain, faisant hygiène et coquetterie rapide avant de s'habiller avec soin et vitesse. Un dernier petit passage dans la cuisine, il embrassa sa douce en passant brièvement sur le balcon, un bel endroit pour prendre un frugal petit déjeuner aussi, tout en l'informant :
- Je pense en avoir pour une petite heure, si tu voulais bien en profiter pour arroser les plantes ma princesse, cela me ferrait très plaisir.
Et voila, sans attendre de réponse, le jeune homme était déjà sortis, dévalant doucement les escaliers pour rejoindre le rez-de-chaussée, freiné à deux reprises par des connaissances. Cependant, il n'eut aucun mal à écourter les prises de contact pour déboucher dans la rue.
Cette matinée était chaude, fort agréable. Une fois de retour, il pourrait étudier un peu en bonne compagnie, tout en se sachant bien tranquille du côté des finances, une vrai vie tranquille... Marchant rapidement dans la rue, il finit par atteindre une entrée souterraine. Ce bon vieux métro, que ferrait-il sans ça ? Acheter une voiture ? Stupide...
Ainsi, il descendit les marches, regardant immédiatement la première horloge venu, il ralentit le pas. Avec le temps, on apprenais certains horaires par cœur, et en l’occurrence, le temps à perdre allait être mis à contribution pour une pause physiologique.
La minute d'après, l'indien se trouvait dans des toilettes publiques, hygiène un peu douteuse, mais on voyait bien que les équipes sanitaires faisaient leur maximum pour maintenir les lieux dans un état acceptable. Eh oui, le jeune homme pensait à tout cela en vidant sa vessie paisiblement... Jusqu'à ce qu'on ne frappe à la porte de sa cabine.
- Hum ? Occupé...
Un bref instant de silence lui permis de terminer son affaire, lorsqu'on frappa à nouveau à la cabine.
- Mais ! Une minute ! La patience est une vertu vous savez ?
Calme, serein, le ton qu'il avait adopté n'avait aucune animosité. Il tenait seulement, un peu naïvement, à faire patienter la vessie pleine de l'autre côté. Mais lorsqu'il eut enfin rangé son "outil" et remis un peu d'ordre dans sa tenue, il tourna enfin les talons, déverrouillant la porte.
C'est alors que, sans même avoir l'opportunité de philosopher l'espace d'un instant avec monsieur "toc toc", la porte s'ouvrit à la volée, lui écrasant la main restée dans le chemin, avant de cogner violemment son front.
Sans plainte, il recula, manquant de chuter sur le sol souillé. Les mains crispées sur les murs, il tenta de reprendre ses esprits. Malheureusement, il put seulement percevoir de bref bruit de pas, avant qu'on ne lui assène un violent coup sur le sommet du crâne, achevant de le plonger dans l'inconscience...
"Je pense en avoir pour une petite heure", pensa t-il... Bouddha considèrerait t-il cette parole comme fausse ?
Se redressant dans le lit, il se sent, immédiatement, agrippé par les épaules, un éclat de rire cristallins se fait entendre, Amshul se laisse faire, retombant sur le matelas basse qualité.
"Monsieur Tandraya tenterait-il d'échapper à son câlin du matin ?
Esquissant un large sourire, le jeune homme tourne le regard vers sa compagne qui, non contente de lui lancer une question dont elle connait la réponse, monte à cheval sur celui-ci, s'appuyant sur son torse.
- Mademoiselle Tandria aurait-elle peur de voir son mari lui filer entre les doigts ? C'est pas beau le doute...
Lentement, Amshul se redressa, en s'aidant de ses coudes. Puis il se colla à sa femme, étreignant son corps nu contre le sien avant de déposer un baiser sur son buste. Dans le même temps temps, il sentit une main fine traverser sa chevelure, lui ébouriffer les cheveux, pour finir dans sa nuque, en une douce caresse. Elle lui griffa légèrement la peau, il redressa alors le visage, et leurs lèvres se lièrent.
Lentement, leurs langues se rencontrèrent, se provoquèrent l'une l'autre, s'agitant frénétiquement pour se repousser, chacune à leur tours, dans leurs bouches respectives. De longues minutes se déroulèrent ainsi, le rituel matinal de deux amoureux libres et bien ensembles.
- Je t'aime Amshul.
- Moi aussi je t'aime Radhika.
La jeune indienne sourit, puis se leva du lit, s'en allant doucement vers leur petite sale d'eau en exhibant ses délicieuses formes au regard de Amshul. Celui-ci se décida ensuite à se lever, s'étirant longuement avant d'enfiler un sous-vêtement. C'était un samedi comme un autre, paisible, sans histoire...
Le jeune homme quitta la chambre, allant dans la minuscule cuisine pour faire chauffer un peu d'eau et sortir deux sachets de thé. Pendant que l'eau chauffait doucement, il se tourna vers une la seconde issue de la cuisine, et en ouvrit la porte, débouchant sur un petit balcon.
Deux pas, et le voila appuyé sur une large rambarde. De là, il put observer les nombreux bâtiment aux alentours, saluant d'autres jeunes gens comme lui, d'un grand signe de main. Qu'il est plaisant d'habiter dans des logements remplis d'étudiants...
Après quelques instants, il finit par revenir dans la cuisine, passant sa main au dessus de l'eau qui allait commencer à bouillir avant de couper l'alimentation de la plaque chauffantes. Il dégaina alors deux tasses et les remplit d'eau, avant d'y plonger les sachets de thé pour les laisser infuser.
Lorsque sa compagne arriva, habillée, en train de sécher ses longs et magnifiques cheveux, il était en train de remuer le contenu de sa tasse avec une cuillère. Il lui adressa un gentil sourire et ôta la cuillère avant de tremper ses lèvres dans l'infusion brulante.
L'indienne regarda sa tasse, puis s'en alla ouvrir le frigo pour en sortir du lait, lait qu'elle vida dans sa tasse étant donné le peu de quantité qu'il en restait.
- Il va falloir faire quelques courses la. Un week-end sans lait pour mon thé, c'est un mauvais week-end.
Le jeune homme sourit, puis jeta un coup d’œil à la vieille horloge qui pendait au mur. Il but une longue gorgée de son thé avant de répondre :
- Ne t'en fait pas. Je dois aller chercher ma paye, je n'aurais qu'à en profiter pour faire le plein.
Un sourire fut échangé, puis un baiser. Amshul vida prestement sa tasse, puis s'en alla dans la salle de bain, faisant hygiène et coquetterie rapide avant de s'habiller avec soin et vitesse. Un dernier petit passage dans la cuisine, il embrassa sa douce en passant brièvement sur le balcon, un bel endroit pour prendre un frugal petit déjeuner aussi, tout en l'informant :
- Je pense en avoir pour une petite heure, si tu voulais bien en profiter pour arroser les plantes ma princesse, cela me ferrait très plaisir.
Et voila, sans attendre de réponse, le jeune homme était déjà sortis, dévalant doucement les escaliers pour rejoindre le rez-de-chaussée, freiné à deux reprises par des connaissances. Cependant, il n'eut aucun mal à écourter les prises de contact pour déboucher dans la rue.
Cette matinée était chaude, fort agréable. Une fois de retour, il pourrait étudier un peu en bonne compagnie, tout en se sachant bien tranquille du côté des finances, une vrai vie tranquille... Marchant rapidement dans la rue, il finit par atteindre une entrée souterraine. Ce bon vieux métro, que ferrait-il sans ça ? Acheter une voiture ? Stupide...
Ainsi, il descendit les marches, regardant immédiatement la première horloge venu, il ralentit le pas. Avec le temps, on apprenais certains horaires par cœur, et en l’occurrence, le temps à perdre allait être mis à contribution pour une pause physiologique.
La minute d'après, l'indien se trouvait dans des toilettes publiques, hygiène un peu douteuse, mais on voyait bien que les équipes sanitaires faisaient leur maximum pour maintenir les lieux dans un état acceptable. Eh oui, le jeune homme pensait à tout cela en vidant sa vessie paisiblement... Jusqu'à ce qu'on ne frappe à la porte de sa cabine.
- Hum ? Occupé...
Un bref instant de silence lui permis de terminer son affaire, lorsqu'on frappa à nouveau à la cabine.
- Mais ! Une minute ! La patience est une vertu vous savez ?
Calme, serein, le ton qu'il avait adopté n'avait aucune animosité. Il tenait seulement, un peu naïvement, à faire patienter la vessie pleine de l'autre côté. Mais lorsqu'il eut enfin rangé son "outil" et remis un peu d'ordre dans sa tenue, il tourna enfin les talons, déverrouillant la porte.
C'est alors que, sans même avoir l'opportunité de philosopher l'espace d'un instant avec monsieur "toc toc", la porte s'ouvrit à la volée, lui écrasant la main restée dans le chemin, avant de cogner violemment son front.
Sans plainte, il recula, manquant de chuter sur le sol souillé. Les mains crispées sur les murs, il tenta de reprendre ses esprits. Malheureusement, il put seulement percevoir de bref bruit de pas, avant qu'on ne lui assène un violent coup sur le sommet du crâne, achevant de le plonger dans l'inconscience...
"Je pense en avoir pour une petite heure", pensa t-il... Bouddha considèrerait t-il cette parole comme fausse ?
